Quand nos valeurs deviennent des douleurs
- Ariane Fournier
- 7 avr.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 15 avr.
Les valeurs sont censées nous guider. Elles nous aident à faire des choix, à vivre en accord avec nous-mêmes. Mais parfois, elles deviennent des injonctions intérieures qui nous enferment au lieu de nous élever.
Lorsqu’elles sont trop rigides, ces valeurs créent une pression constante. Ce n’est pas la valeur en soi qui pose problème, mais la manière dont elle est vécue : sans nuance, sans souplesse, et souvent avec culpabilité dès qu’on s’en écarte.

Voici un aperçu des valeurs les plus courantes qui, poussées à l’extrême, peuvent nourrir l’anxiété:
Responsabilité
Prendre ses responsabilités est essentiel. Mais lorsqu’on se sent responsable de tout, des émotions des autres, de chaque erreur, de tous les résultats, cela devient écrasant. Le moindre échec est vécu comme une faute personnelle.
Perfection
La quête de l’excellence peut motiver, mais vouloir être irréprochable en tout temps empêche toute marge d’erreur. Cela crée une tension permanente, une peur de ne jamais en faire assez.
Bienveillance
Être attentif aux autres est une belle qualité. Mais placée au-dessus de ses propres besoins, elle mène à l’épuisement. L’impossibilité de dire non devient une source d’anxiété constante.
Loyauté
Rester fidèle à une relation, un travail, une institution, même lorsque cela nous fait souffrir, peut conduire à des situations de suradaptation ou de reniement de soi.
Courage et force
Faire face à l’adversité est admirable. Mais s’interdire toute faiblesse, toute pause, tout abandon momentané devient un fardeau. On s’interdit de demander de l’aide.
Honnêteté
Être sincère est fondamental. Mais lorsqu’on s’impose de tout dire, tout le temps, sans filtre, cela peut générer des tensions sociales et du stress d'anticipation.
Tolérance et patience
Accueillir les différences et garder son calme sont des atouts. Mais si l’on s’interdit de réagir, de poser des limites ou d’exprimer sa colère, cela se retourne contre soi.
Humilité et discrétion
Vouloir rester modeste, ne pas déranger… devient problématique quand on s’efface totalement. Cela nourrit l’anxiété sociale, la peur du jugement, la difficulté à se valoriser.
Indépendance
Être autonome est précieux. Mais refuser toute aide, vouloir tout porter seul·e, mène à l’épuisement. Demander du soutien devient presque honteux.
Comment l'hypnose peut aider?
L’hypnose offre un espace d’exploration, dans lequel on peut aborder différentes facettes de cette expérience humaine.
Il est possible, par exemple, de travailler sur la manière dont le corps réagit aux émotions. On peut rééduquer certains réflexes inconscients, comme ceux liés aux neurones miroirs, pour que la sensibilité demeure... sans submerger le corps.
On peut apprendre à poser nos limites, à exprimer nos besoins et à dire non plus facilement et sans culpabiliser.
À changer des habitudes et des comportements en douceur et de façon naturelle.
À se libérer de nos croyances limitantes.
À mieux gérer nos émotions et prendre du recul pour y voir plus clair.
Apprivoiser le lâcher prise, ce qui permet de retrouver un plus grand calme et un détachement émotionnel.
Comentarios